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Emmanuel Macron, qui s’est entretenu vendredi par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, a dénoncé “l’attaque brutale” de la Russie contre l’Ukraine et a appelé les Français à “accepter de payer le prix de la liberté” alors que le conflit risque d’avoir de graves conséquences économiques en Europe. . Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite en Ukraine, a demandé à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijia du réseau ukrainien, dont son armée s’est emparée depuis début mars et qui a été la cible ces dernières semaines, de bombardements dont Moscou et Kyiv. s’accusent mutuellement. Vladimir Poutine a accepté vendredi que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire de Zaporijia, affirmant qu’il craignait que le bombardement ne finisse par provoquer des “destructions à grande échelle”. Antonio Guterres est attendu samedi à Istanbul pour visiter le Centre conjoint de coordination (CCC), qui est chargé de superviser l’accord international autorisant les exportations de céréales depuis l’Ukraine, un accord “dont la Turquie est un élément clé”, a-t-il précisé. La France a fermement rejeté les affirmations de Vladimir Poutine selon lesquelles des “obstacles” subsistent à l’exportation des produits agricoles russes malgré la signature d’un accord le mois dernier à Istanbul. Le russe Gazprom a prévenu que les livraisons de gaz vers l’Europe via le gazoduc Nord Stream 1 seraient interrompues du 31 août au 2 septembre pour “maintenance”, risquant de raviver les craintes de pénuries en Europe, où la Russie est accusée d’extorsion d’énergie. Les États-Unis, qui ont annoncé vendredi une nouvelle tranche de 775 millions de dollars (près de 772 millions d’euros) d’aide militaire à l’Ukraine, ont relevé une “absence totale de progrès sur le champ de bataille” des troupes russes. Dans l’est de l’Ukraine, les bombardements russes se sont poursuivis vendredi, faisant au moins cinq morts et dix blessés en divers endroits de la région de Donetsk, l’une des deux régions administratives du Donbass, un bassin industriel qui est la première cible stratégique de Moscou. Kharkiv (nord-est du pays), deuxième ville d’Ukraine, a également fait l’objet de nouveaux attentats, qui ont fait au moins une quinzaine de morts. Selon la vice-première ministre ukrainienne, Iryna Vereshchuk, plus de 21 000 personnes ont été évacuées en dix jours des territoires ukrainiens détenus par la Russie. Plus de 8 000 étaient originaires de la région de Kherson (sud du pays) et plus de 9 000 de celle de Zaporijia (est), où la tension autour de la centrale nucléaire saisie par les Russes est extrême.

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